
01 Juil Car Policy, les tendances 2019
Le secteur automobile est en transition. Aux nouvelles énergies s’associent de nouvelles lois fiscales qui impactent sur les moyens de mobilité des professionnels et particuliers.
En utilisant une étude menée conjointement par l’Arval Mobility Observatory et l’organisme CSA Conso nous avons pu cibler les grandes tendances du marché des flottes automobiles de 2019. Cette enquête a été réalisée auprès de 3613 entreprises européennes dont 301 entreprises françaises.
Les motorisations
Sur le marché actuel les constructeurs multiplient les motorisations. Outre les diesel et essence traditionnels, de nombreuses motorisations alternatives tendent à se développer. Il nous est possible de citer l’hybride classique ou rechargeable, les véhicules électriques ou encore les GNV et GPL.
Le diesel, longtemps privilégié pour les véhicules de flotte a connu ces dernières années un « bashing » important, en cause le rejet de NOx et de particules fines. Malgré cela, en France, 46% des entreprises sondées prévoient de continuer à acheter ou louer des véhicules neufs en diesel. Il est toutefois possible de noter que seulement 3% d’entre elles souhaitent augmenter la part des véhicules diesel en parc dans le cas où les émissions NOx et particules fines venaient à baisser.
Les énergies alternatives sont qu’en à elles bien installées dans les flottes automobiles françaises. Pour les entreprises de plus de 1000 salariés, c’est 85% d’entre elles qui disent posséder ou avoir prévu pour les 3 prochaines années le passage aux véhicules électriques ou hybrides. Ce chiffre tombe à 62% sur les entreprises européennes. Sur les PME, PMI, indépendants et grandes entreprises, la moyenne est en France de 51%. Il y a donc une réelle considération pour les énergies alternatives au sein des flottes d’entreprises. L’assemblée Nationale ayant voté dernièrement pour la fin de la vente de véhicule thermique d’ici à 2040, il s’agit pour les décideurs et les constructeurs de prendre progressivement le virage.
Cf (les véhicules hybrides rechargeables)
Cf (SUV Thermique / SUV électrique)
L’impact WLTP
Entrée en vigueur le 1erseptembre, la nouvelle norme WLTP est venue remplacer le cycle NEDC. Il s’agit du calcul des consommations de carburants et rejets des gaz polluants des véhicules. Cette réglementation est adoptée à l’échelle mondiale. Le cycle WLTP est réalisé sur une série de tests plus réalistes et plus complexes permettant d’afficher des chiffres d’avantages en phase avec les conditions de circulation réelle.
De nombreux constructeurs ont alors vu le taux de rejet de CO2 de leurs véhicules augmenter. L’écart moyen entre les 2 cycles est de 9,6 g/ km. Pour les véhicules haut-de-gamme, la différence peut monter à près de 18,3g/km.
Source JATO
Le reclassement de certains véhicules selon les nouvelles mesures impacte pour le propriétaire les Bonus / Malus à l’achat et la TVS (taxe sur les véhicules de société). (Cf :essentiels LEASYGO Loi Finance et fiscalité). Pour les constructeurs, ils les éloignent des objectifs de rejets de CO2 annuels fixés par l’état.
Sur cette nouvelle norme WLTP, 57% des entreprises françaises perçoivent ou prévoient un impact sur leur gestion à 3 ans. Pour répondre à cette tendance, plusieurs options sont envisagées par les gestionnaires :
– Choisir une énergie différente à 30%
– Trouver un modèle différent pour un niveau d’émission moindre à 31%
– Prendre un modèle différent pour un impact fiscal moindre à 28%
En revanche, le pourcentage d’entreprises françaises ne prévoyant aucun ajustement s’élève à 65 % et 74 % à l’échelle européenne. Sur ces chiffres, ce sont les entreprises de petites tailles qui sont les moins représentées. 15% de grosses structures seulement se disent inflexibles, contre plus de 80% pour les petites structures. On y verra ici un manque d’information, de temps et de qualification autour de la gestion automobile. Notre rôle en qualité de courtier sera d’accompagner ces structures.
Modes de financements
Les modes de financement pour les véhicules d’entreprises sont majoritairement réparties en 4 moyens :
– L’achat comptant
– Le crédit-bail
– La location avec option d’achat (LOA)
– La location longue duréee (LLD).
(cf : Pages LLD LOA CRB leasygo)
L’achat comptant longtemps un temps favorisé par les entreprises est en recul. En effet il est difficile pour une entreprise d’anticiper le prix de revente d’un véhicule avec les changements actuels. Le crédit-bail et LOA sont privilégiés par les professionnels à la rechercher de véhicules utilitaire. En VP, la tendance est pour les entreprises est de payer l’usage du véhicule en coût mensuel, sans se soucier de la dépréciation de celui-ci. On parle de la notion de TCO véhicule. Dans cette situation la LLD prend de plus en plus de place sur le marché français.
On peut noter que la proportion d’entreprises ayant l’intention de se lancer dans la LLD d’ici les trois prochaines années en France s’élève à 44%.
Il nous est possible de constater que la location longue durée, majoritairement présente dans les grandes entreprises (66%) n’est que très peu sollicitée par les petites et moyennes structures (24,5%). De ce point de vue, il peut s’agir d’un manque d’informations sur les avantages de la LLD pour une entreprise quelqu’en soit sa taille.
Les loueurs ont aujourd’hui élargi leur offres pour s’adresser à des flottes plus petites. ETI, PME et TPE se voient proposer des prestations simples, flexibles et globales, et peuvent compter sur un service de proximité.
Le courtier en location longue durée :
Face à ces changements, l’accompagnement d’un courtier en location longue durée peut s’avérer judicieux.
Chez LEASYGO nous travaillons autour de 4 piliers majeurs :
– Le contrôle de l’adéquation et de l’optimisation des coûts automobiles par une analyse régulière des contrats en cours et la mise en place de recommandations.
– L’approche de mobilité responsable et responsabilité sociétale par la prise en compte des enjeux environnementaux en y associant la possible contribution de votre entreprise. Nous pouvons vous guider vers votre transition énergétique avec la possibilité de mettre en place des solutions multimodales.
– L’amélioration continue de votre politique automobile en adéquation avec l’évolution du marché mais également en fonction de l’évolution de votre entreprise. Au-delà de l’impact financier et fiscal, nous évaluons aussi l’effet de levier social.
– La proximité, personnalisation et efficacité : En prise directe avec le gestionnaire de parc et/ou le collaborateur, nous restons l’interlocuteur central et privilégié pour la gestion de vos contrats et la configuration des véhicules au moment du renouvellement. Nous privilégions un circuit court et réactif.
Cette note synthétique nous a permis de mettre en avant les tendances actuelles du marché automobile d’entreprise. Vous souhaitez échanger autour de votre état de parc automobile que vous ayez 1,10 ou 100 véhicules en parc ?
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