Loi LOM…. C’est quoi ?

Loi d'Orientation des Mobilités

Loi LOM…. C’est quoi ?

La Loi d’orientation des mobilités (LOM) veut réorganiser les moyens de se déplacer, notamment au quotidien.

Plusieurs constats sont à l’origine de cette loi : territoires isolés des grandes métropole par manque d’axes de transport, voiture individuelle comme principal moyen de transport pour aller au travail, investissements ferroviaires davantage tournés vers les lignes TGV plutôt que vers la mobilité du quotidien…

Pour répondre à ces problèmes, 13,4 milliards d’euros seront investis jusqu’en 2022, en priorité pour l’entretien et le développement des transports du quotidien. Second volet : mettre en place de nouvelles solutions de transport (covoiturage, navettes autonomes, transport à la demande…) dans tous les territoires et pour tout le monde. Enfin, la loi met l’accent sur le développement de modes de transports plus écologiques.

« La loi d’orientation des mobilités apporte une réponse forte aux fractures sociales et au sentiment d’injustice que vivent beaucoup de Français qui n’ont pas de solution de mobilité satisfaisante au quotidien, ainsi qu’à l’urgence environnementale », se réjouissent les ministres Élisabeth Borne et Jean-Baptiste Djebbari, en charge de cette loi.

Plus faciles, moins chers, moins polluants : avec la LOM, le Gouvernement espère donc résoudre les inégalités liées aux transports… Et répondre à l’urgence environnementale.

LOM : qu’est-ce qui va changer concrètement ?

Au niveau des infrastructures, le budget de la loi permettra surtout d’augmenter le nombre de trains quotidiens, d’entretenir les réseaux de transport, de développer des lignes de RER ou d’installer des pistes cyclables. Par ailleurs, on devrait à l’avenir croiser davantage de voies réservées aux bus ou aux voitures électriques sur les routes.

Autre changement majeur : la création du forfait mobilité durable dans les entreprises. S’ils utilisent le covoiturage ou le vélo pour venir au travail, les employés pourront être indemnisés jusqu’à 400 euros par an. En parallèle, le Gouvernement propose de multiplier par cinq le nombre de points de recharges pour les voitures électriques sur le territoire, afin d’encourager l’adoption de véhicules zéro émission.

Désormais, les communes pourront créer des zones à faible émission (ZFE). Dans ces dernières, seuls les véhicules propres pourront circuler librement. Les restrictions de circulation, elles, deviendront systématiques en cas de forte pollution.

Enfin, 16 villes accueilleront des navettes autonomes sur leurs routes pour une phase de test, avant de les étendre à tout le territoire.